UN TERRITOIRE

Le Boziu, une région pas comme les autres ... Riche d’une mémoire ancestrale composée de trésors immatériels comme les paghjelle et la tradition du chjami e rispondi, mais aussi d’un patrimoine architectural exceptionnel avec des églises cachant des fresques du XVIe siècle comme à Sermanu, elle est également dotée de sentiers de randonnée comme le fameux mare a mare qui part de Cargèse à Santa Lucia di Moriani, traversant le Mercoriu et le Boziu !

Mais le Boziu c’est aussi des hommes et des femmes passionnés, des producteurs, des artisans et des agriculteurs qui militent chaque jour pour que leur région soit mise en valeur.

Le Monte Cintu, sommet le plus haut de Corse avec ses 2 706 mètres d’altitude, garde un oeil sur cette piève. Riche en patrimoine matériel et naturel vous y trouverez de très jolis ponts génois, des chapelles et des églises, de très belles piscines naturelles, sans oublié les sentiers de randonnées et des points de vue inoubliable.

Partez à la rencontre des artisans de cette micro-région réputés pour leur miel et pour leur hospitalité. Et pour les plus chanceux d’entre vous, vous pourriez rencontrer lors d’une randonnée, le roi de ses montagnes A Muvra.

La Ghjuvellina est une ancienne piève de Corse. Elle est composée de 4 villages : PIEDIGRIGGIO, POPOLASCA, PRATO DI GHJUVELLINA, CASTIGLIONE On y découvre des villages de caractère solidement adossé à la montagne. Les Aiguilles de POPOLASCA n’ont rien à envier à celle de Bavella. Gigantesque massif rocailleux qui appartient à la chaine du Monte cintu, sauvage car très peu de végétation mais aux parois aux couleurs chaudes dominent les villages de Popolasca et de Castiglione. Découvrez cette région sauvage et accueillante ou il fait bon vivre et partez à la découverte de son patrimoine culturel et historique aux travers de nombreuses églises et chapelles et de très belles randonnées. La piéve de Talcini est composée d’Omessa soveria et castirla 3 villages greffés dans le maquis corses comme des œuvres d’art, une visite s’impose dans chacun d’entre eux Omessa village fortifié regorge de patrimoine religieux fascinant et une fresque remarquable fut mise à jour lors d’une rénovation de l’église paroissiale à voir absolument Plus loin se trouve Soveria magnifique petit village où se trouve une confiserie d’excellence Et pour finir Castirla village ou il fait bon vivre à mi-chemin de Corte et du Niolu ou vous passerez sur le Pont du Diable magnifique pont génois à trois arches qui surplombe le Golo. 

Écrin central de la Corse, le Niolu, terre de tradition et de légende vit au coeur des plus hauts sommets de l’île : le Monte Cintu culminant à 2 710 mètres y côtoie le Capu Tafunatu et la majestueuse Paglia Orba, reine des montagnes corses. Le lac de Ninu avec ses « pozzine » caractéristiques et ses chevaux en liberté ajoute à la beauté et à la diversité du paysage. Les voies d’accès au Niolu ont longtemps été difficiles à franchir, le col de Verghju à l’Ouest et la Scala di Santa Regina à l’Est ont permis à la vallée de résister aux diverses invasions, et de garder aujourd’hui encore son caractère authentique. Principalement tournés vers le pastoralisme les habitants du Niolu ont su s’adapter à de dures conditions climatiques pratiquant la transhumance avec de nombreuses têtes de bétail, chèvres et brebis particulièrement.

La haute vallée du Niolu, conjuguant à la fois modernité et tradition veut désormais profiter de son formidable potentiel nature et se dirige résolument vers une activité touristique maîtrisée qui allie développement et protection de l’environnement.

U Rustinu et U Vallerustie sont deux pieve qui se situent en Castagniccia. Ces villages disposent d’un panorama exceptionnel sur des paysages composés de grandes étendues de châtaigniers et de chênes. Ils ont su préserver leurs authenticités, car ils sont encore composés de vieilles demeures en schiste et lauzes et d’édifices religieux romans et baroques d’une grande richesse. C’est dans l’un de ses villages, à Merusaglia que naquit « U Babbu di a patria » Pasquale Paoli en 1725. Pascal Paoli est la figure emblématique de cette période. Contraint à l’exil à l’âge de 15 ans, Il part pour Naples avec ses parents (1740). De retour en Corse en 1755, il perd l’ultime bataille qui l’oppose à l’armée royale française en 1769 à Ponte Novu. Il aura vécu en Corse moins de trente ans, pour 15 ans à Naples, et 40 ans en Grande-Bretagne.

Mais sa personnalité et son action intéressent bien au-delà des seuls Corses ou des historiens. Avec un fort attachement à son île natale et à sa culture, Pascal Paoli est une figure inscrite dans son temps, un homme des Lumières qui a tissé des relations d’amitiés ou épistolaires à travers toute l’Europe. Ainsi, Pascal Paoli fut à la fois chef d’État de la Corse indépendante, démocrate et patriote, Homme des Lumières et Général corse. Son histoire et son patrimoine sont à découvrir dans le musée Pascal Paoli.